Dans le cadre du Mois national de l’histoire autochtone, le Conseil culturel fransaskois, en partenariat avec la Regina Public Library, invite toute la communauté à participer à une série d’activités gratuites, tout au long de la journée du 3 juin 2023, à la bibliothèque centrale de Regina (Regina Public Library).
La mise en valeur des artistes Marjorie Beaucage, Daphne Boyer et Judy Anderson et de leurs talents artistiques est présentée à travers trois grandes rencontres et ateliers, à 10h, 13h et 19h.
La Moisson est le projet central de cette journée. Le projet de médiation culturelle met en valeur le folklore, l’art artisanal et contemporain des Prairies produit par des artistes de la Saskatchewan, pour tisser des liens entre les peuples.
Il utilise l’art et la culture pour aborder des questions profondes comme la justice sociale, le patrimoine, la diversité culturelle et linguistique, l’environnement et la décolonisation. Pour en apprendre davantage sur le projet, consultez cet article de Radio-Canada.
Nombre de places limité, inscription obligatoire sur le site Eventbrite pour obtenir vos billets gratuits.
Visite guidée de l’exposition de Judy Anderson: … Indigenized
Atelier de collage “Cut/Peel/Paste”
Par Daphne Boyer
Débutez l’atelier par une visite guidée de l’exposition de Judy Anderson: … Indigenized offert par l’artiste Daphne Boyer, à 10h.
Au moyen d’installations multimédias qui stimulent les sens, Judy Anderson demande ce que signifie « autochtoniser » un lieu. Après plus de deux décennies d’interventions sournoises et significatives pour marquer sa présence dans le monde, l’œuvre d’Anderson se prononce incontestablement nêhiyaw comme faisant partie intégrante de ce lieu, connu sous le nom de territoire du Traité quatre.
Judy Anderson est originaire de la Première Nation de Gordon, en Saskatchewan. La pratique d’Anderson comprend le perlage, l’installation, la peinture, les pièces tridimensionnelles et les projets de collaboration. Son travail se concentre sur les questions de spiritualité, d’intellectualisation du monde, de relationnalité, de graffiti, de colonialisme et de décolonisation. Elle est professeure agrégée de studio d’art autochtone canadien au Département d’art et d’histoire de l’art de l’Université de Calgary.
Ensuite, à 11h, participez à l’atelier de collage offert par l’artiste visuelle Daphne Boyer. L’artiste célèbre l’art spectaculaire du perlage et du piquage de piquants de ses ancêtres. Dans cet atelier, elle nous montrera comment utiliser ses motifs perlés et piqués numériques pour créer des tissages en papier.
Plus tard dans l’année, les oeuvres réalisées par les participants de l’atelier de Daphne Boyer seront assemblées pour créer une œuvre collective qui sera ensuite exposée à la bibliothèque publique de Regina.
Daphne combine le travail manuel traditionnel des femmes, des matériaux végétaux, des piquants de porc-épic et des outils numériques haute résolution pour créer des œuvres évolutives qui mettent en valeur la culture métisse et honorent les plantes et les animaux en tant que parenté.
Au moyen d’installations multimédias qui stimulent les sens, Judy Anderson demande ce que signifie « autochtoniser » un lieu. Après plus de deux décennies d’interventions sournoises et significatives pour marquer sa présence dans le monde, l’œuvre d’Anderson se prononce incontestablement nêhiyaw comme faisant partie intégrante de ce lieu, connu sous le nom de territoire du Traité quatre.
Judy Anderson est originaire de la Première Nation de Gordon, en Saskatchewan. La pratique d’Anderson comprend le perlage, l’installation, la peinture, les pièces tridimensionnelles et les projets de collaboration. Son travail se concentre sur les questions de spiritualité, d’intellectualisation du monde, de relationnalité, de graffiti, de colonialisme et de décolonisation. Elle est professeure agrégée de studio d’art autochtone canadien au Département d’art et d’histoire de l’art de l’Université de Calgary.
Ensuite, à 11h, participez à l’atelier de collage offert par l’artiste visuelle Daphne Boyer. L’artiste célèbre l’art spectaculaire du perlage et du piquage de piquants de ses ancêtres. Dans cet atelier, elle nous montrera comment utiliser ses motifs perlés et piqués numériques pour créer des tissages en papier.
Plus tard dans l’année, les oeuvres réalisées par les participants de l’atelier de Daphne Boyer seront assemblées pour créer une œuvre collective qui sera ensuite exposée à la bibliothèque publique de Regina.
Daphne combine le travail manuel traditionnel des femmes, des matériaux végétaux, des piquants de porc-épic et des outils numériques haute résolution pour créer des œuvres évolutives qui mettent en valeur la culture métisse et honorent les plantes et les animaux en tant que parenté.
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Daphne Boyer
Daphne Boyer
Toute jeune, lors de randonnées dans les prairies de la Saskatchewan avec sa mère naturaliste, Daphne se prend de fascination pour l’ordre, la beauté et les cycles de vie du monde naturel. Il en résulte une passion pour la guérison par les plantes, la récolte de végétaux sauvages comestibles et la culture de grands jardins. Elle devient phytologue.
Plus tard, elle ouvre son atelier et commence à utiliser les motifs répétés de la nature afin de créer un langage visuel basé sur des plantes historiquement importantes. Elle devient artiste.
Aujourd’hui en 2022, les travaux récents de Daphne se veulent itératifs et reflètent le caractère générationnel de ses récits : son histoire familiale, son attachement à la terre et son désir d’établir des ponts entre le savoir autochtone et la science occidentale. Elle crée ses œuvres grâce à trois techniques novatrices qu’elle a inventées au cours des dernières années : le perlage numérique, la broderie numérique en piquants de porc-épic et le touffetage de mousse (version numérique du touffetage de poils d’orignal).
Plus tard, elle ouvre son atelier et commence à utiliser les motifs répétés de la nature afin de créer un langage visuel basé sur des plantes historiquement importantes. Elle devient artiste.
Aujourd’hui en 2022, les travaux récents de Daphne se veulent itératifs et reflètent le caractère générationnel de ses récits : son histoire familiale, son attachement à la terre et son désir d’établir des ponts entre le savoir autochtone et la science occidentale. Elle crée ses œuvres grâce à trois techniques novatrices qu’elle a inventées au cours des dernières années : le perlage numérique, la broderie numérique en piquants de porc-épic et le touffetage de mousse (version numérique du touffetage de poils d’orignal).
Atelier d’autochtonisation La Moisson
Mené par Mackenzy Vida
Médiatrice culturelle pour le CCF
À 15h, prenez part à l’atelier développé par le CCF, La Moisson.
La Moisson est un projet de médiation culturelle et d’autochtonisation mettant de l’avant l’art actuel issu des Plaines, produit par des artistes de la Saskatchewan. Mené par l’artiste Mackenzy Vida, l’atelier La Moisson est inspiré de l’œuvre « Lis restes », un collage aux airs d’une courtepointe, de l’artiste métisse Marjorie Beaucage.
Lors de cet atelier, les participant.e.s pourront explorer plusieurs techniques artistiques inspirées de l’eau, pour créer une courtepointe en papier qui raconte l’histoire d’un endroit géographique en Saskatchewan.
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Mackenzy Vida
Mackenzy Vida (elle) est une artiste multidisciplinaire du Traité no 4 à Regina, en Saskatchewan. Sa pratique comprend l’impression, la plume et l’encre, la peinture et la peinture à la bombe (graffiti). Elle travaille actuellement à la Galerie d’art Mackenzie en tant qu’animatrice d’ateliers artistiques et guide bilingue français et anglais. Mackenzy est aussi détentrice d’un baccalauréat en Arts visuels avec une mineure en technologies créatives. Étant membre active de SaskQueer, elle est passionnée par la scène artistique et culturelle et la défense de l’égalité des droits de notre province.
Lancement de livre, projection de films, discussion
Avec Marjorie Beaucage
Au cours de l’après-midi, Marjorie Beaucage lancera son livre par une lecture de texte.
À 19h, rendez-vous dans la salle de projection de la RPL et rencontrez Marjorie Beaucage. Découvrez alors les vidéos produites par le CCF partageant la carrière et l’identité « d’artiviste » de l’artiste. Deux de ses films seront aussi présentés. Profitez de la présence de la cinéaste et échangez avec elle!
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Marjorie Beaucage
Marjorie Beaucage, de Duck Lake en Saskatchewan, co-fondatrice du Aboriginal Film and Video Art Alliance est cinéaste, travailleuse culturelle, éducatrice et activiste franco-métisse indigi-queer (tastawiwiniyak en cri). Avant de se lancer en cinéma vers l’âge de 40 ans, Marjorie a passé 25 ans en organisation communautaire et en éducation des adultes.
Dans ses documentaires, elle explore les récits traditionnels de manière contemporaine. Marjorie questionne et critique le statuquo. Elle œuvre tous les jours pour augmenter la visibilité des peuples autochtones dans les médias. C’est quelqu’un de passionné qui inspire le respect et l’amour pour l’autre.
Dans ses documentaires, elle explore les récits traditionnels de manière contemporaine. Marjorie questionne et critique le statuquo. Elle œuvre tous les jours pour augmenter la visibilité des peuples autochtones dans les médias. C’est quelqu’un de passionné qui inspire le respect et l’amour pour l’autre.
