Coup de coeur francophone 2021

LOUIS-JEAN CORMIER ET PONTEIX PARTAGENT LA SCÈNE

Le Conseil culturel fransaskois (CCF) en partenariat avec le réseau Coup de coeur francophone est fier d’offrir une soirée hors de l’ordinaire au public. 

Louis-Jean Cormier vous présentera son spectacle Quand la nuit tombe à Amigos Cantina à Saskatoon, le jeudi 18 novembre. C’est le seul arrêt dans la province pour l’artiste québécois qui fait une tournée pancanadienne pour promouvoir son plus récent album, résolument rock.

Ponteix assurera la première partie, en nous dévoilant notamment quelques titres de son nouvel EP Amélia.

Les billets de 20 $ plus taxe sont en vente, ici.


Louis-Jean Cormier 
 
Plongez au coeur de l’univers de Louis-Jean Cormier en parcourant son terrain de jeu numérique indépendant, qui offre un tour complet de sa carrière artistiqueainsi que sur son site.

©️ Dominique Lafond

 

 

 

Ponteix
 
Né d’explorations musicales du multi-instrumentiste Mario Lepage, Ponteix, comme le vent balaie la plaine, balance en formation trio un rock indie aux teintes psyché-pop, planant, hypnotique et dangereusement efficace. Façonnée par ses envolées psychédéliques et son approche électronique, la démarche artistique du Fransaskois, qui s’exprime dans les deux langues officielles, fut unanimement saluée par la critique, du Canada jusqu’en Europe. Ponteix, c’est un état d’âme explorant les frontières de la précision technique et de l’intensité musicale. Avec son nouvel EP Amélia (novembre 2021), la poursuite infinie de Ponteix vers de nouveaux horizons sonores nous emporte dans un univers serein qui donne envie d’en découvrir plus. 

©️ Nicole Marie

Fred Pellerin en spectacle en Saskatchewan!

Guichet fermé

Le Conseil culturel fransaskois (CCF) en partenariat avec le réseau Coup de coeur francophone est fier de présenter une prestation unique et charmante, le 6 novembre.

Fred Pellerin présentera Un village en trois dés à la salle Artesian de Regina.

Le nombre de billets en vente est limité en raison de la pandémie de la COVID-19, 100 personnes pourront assister au spectacle.


Un village en trois dés

C’était là. Ça dormait, comme un filon d’oratoire, ou un gisement de paroles. À chaque fois qu’on refait le tour du village, on s’en rend bien compte… Les histoires sont une ressource renouvelable. La jachère n’a pas besoin de niaiser longtemps sur nos terres de roches. Il faut juste creuser à la bonne place.

Un village en trois dés, c’est une nouvelle incursion de Fred Pellerin dans le dédale parlant de son village Saint-Élie-de-Caxton. On y retrouve la faune légendaire préservée: Méo le barbier décoiffeur, Toussaint le marchand généreux, Lurette la belle, et encore. Aussi, sur ce sixième voyage conté, on a la chance de faire la rencontre d’Alice, la première postière de l’histoire locale, elle qui savait licher les enveloppes dans les deux sens – tant pour les fermer que pour les ouvrir -, et de connaître un peu mieux le curé neuf, cet envoyé de l’évêché mandaté pour redonner du lustre à la foi ambiante du Caxton d’époque. Un timbre sur la langue pour elle, une hostie dans le palais pour lui. Pendant que la postière s’évertue à ce que les mots atteignent leur destination dans le sens des aiguilles du monde, l’homme d’église tente de maintenir la communication entre tous et le Tout. Dans les deux directions, la tâche se présente avec son lot d’aléas. Et vient inévitablement le moment où les deux axes doivent se croiser. Un village en trois dés, c’est quelques histoires qui se tiennent en équilibre sur un petit cube de hasard ou de providence. Des récits à accrocher le rire, les oreilles et un peu plus encore. On y parle de l’amour, de la guerre, de la mort, et sur chaque brassée, d’un acte de foi et de ses grands mystères.

Un village en trois dés, c’est Saint-Élie-de-Caxton qui se mesure à lui-même dans ses dimensions de largeur, de hauteur et de profondeur. Comme si on y était. Par moment, on dirait même que ça peut nous toucher.